1933


Cela ne durera pas toujours

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Je conçois que l’on ne veuille plus qu’il y ait de fortunes particulières, ni grandes, ni moyennes, ni petites. Je conçois cette fureur de destruction. Ce qui ne se conçoit pas, c’est un système alimenté par la richesse individuelle et qui, au lieu de l’entretenir, s’applique à l’épuiser.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 21/11/2021 -

Claudio Trèves

Jacques Bainville, Candide, 1933.

Le nom de Claudio Trèves ne dit pas grand-chose à la jeunesse d’aujourd’hui. Saluez ce militant, mort dans un exil obscur. Il fut jadis de ceux qui, avec Bedel et Jaurès, annonçaient l’Internationale qui devait être le genre humain.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 19/11/2021 -

L’État-providence

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Ah ! Ah ! Enfin, nous avons quelqu’un qui a dit ce que personne n’avouait. Honneur à ce brave ! Il s’appelle François Albert.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 14/11/2021 -

Le remède héroïque

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Si l’on veut le « redressement des finances », et si l’on y croit, il n’y a qu’un moyen de l’obtenir. Je crains seulement qu’on ne s’en serve pas.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

Comment voulez-vous y croire ?

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Croyez-vous au redressement des finances publiques ? Moi, très peu, depuis le commencement, et aussi peu, ou encore moins, M. Gaston Jèze, homme de gauche par une de ces habitudes qui s’appellent tradition, mais qui est formé à l’analyse et à la critique.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

Le coup mortel au crédit

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Le président Roosevelt a demandé et obtenu des pouvoirs extraordinaires pour réduire le dollar jusqu’à la moitié de son taux ancien. Cependant, le dollar, détaché de l’or et abandonné à lui-même, n’a perdu qu’un huitième de sa valeur. Il se défend contre ses meurtriers. Comment et pourquoi ?

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

Confiance et méfiance

Jacques Bainville, Le Capital, 1933.

C’est dommage, grand dommage de troubler et d’inquiéter un pays comme le nôtre. On dirait que ceux qui l’alarment ne le connaissent pas. Il lui faut pourtant si peu de chose pour être rassuré et, dès qu’il se rassure, comme son génie de l’épargne fait des miracles !

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

À force de tirer sur la corde

Jacques Bainville, Le Capital, 1933.

Les porteurs de valeurs mobilières sont toujours appelés à payer les frais du déficit. C’est si commode ! Une retenue sur les coupons, c’est de l’argent que le fisc perçoit d’avance. Pas d’attente pour des rentrées incertaines, pas de poursuites, pas de déboires. Le rêve !

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

Comment voulez-vous y croire ?

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Croyez-vous au redressement des finances publiques ? Moi, très peu, depuis le commencement, et aussi peu, ou encore moins, M. Gaston Jèze, homme de gauche par une de ces habitudes qui s’appellent tradition, mais qui est formé à l’analyse et à la critique.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -

Pour combien de temps il y en a

Jacques Bainville, L'Action française, 1933.

Les économistes calculaient, avant 1914, qu’une guerre euro­péenne ne pourrait pas durer plus de trois mois parce qu’après ce temps leurs ressources financières seraient épuisées. Ils se trompaient de quatre ans et onze jours. Et pourtant ils avaient raison.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 05/09/2021 -