La cigale et la fourmi
Jacques Bainville, Le Capital, 1927.
Un grand capitaine d’autrefois disait : « Pour faire la guerre, trois choses sont nécessaires : 1° de l’argent ; 2° de l’argent ; 3° de l’argent. »
Un grand capitaine d’autrefois disait : « Pour faire la guerre, trois choses sont nécessaires : 1° de l’argent ; 2° de l’argent ; 3° de l’argent. »
Sir Austen Chamberlain vient de se résoudre à un double et pénible aveu. Il a reconnu que les Soviets avaient pour dessein de ruiner l’Empire britannique. Et il a reconnu que l’Angleterre ne pouvait pas grand-chose contre les Soviets.
Il y a quelque chose de pourri dans la magistrature, avait dit autrefois un garde des sceaux qui s’est retrouvé depuis dans le magnifique hôtel de la place Vendôme, qu’il ne faut pas confondre avec le Ritz, bien qu’il soit à côté.
En l’année 1910, c’est-à-dire quatre ans avant l’agression allemande une revue française, la « Grande Revue », avait ouvert ses colonnes à un célèbre chimiste allemand, le professeur Ostwald, lauréat du prix Nobel et qui à ce titre, passait pour un des apôtres de la fraternité des peuples.
La Restauration, si bien nommée parce que la France fut restaurée par la monarchie, avait aussi relevé nos finances. Cela tout le monde le sait, vaguement, comme on sait ces sortes de choses.
La France présente un développement côtier d’environ 3.000 kilomètres. Il y en a un bon tiers qui est, comme on dit, « susceptible » de se transformer en stations balnéaires. Ce travail est en voie d’accomplissement.
En relisant ce livre de Proudhon, vieux de trois quarts de siècle, on peut apprendre bien des choses.
Comme instrument de guerre proprement dit, le sous-marin aura été moins redoutable que ne l’espéraient les Allemands. Comme machine à détruire les illusions et à torpiller les idées, c’est une arme de premier ordre.
La ville de Puy-en-Velay se propose d’élever un buste à Jules Vallès. Placera-t-on ce buste en face du collège municipal ?
Le genre de M. Mandel ne plaît pas. C’est un fait. Nul n’est plus courtois dans le privé que M. Mandel, ni plus tolérant dans la controverse d’idées. Mais, homme public, il est péremptoire, cassant, agressif. Par là, il veut sans doute marquer son dédain des railleries.