Us & Coutumes


Plages et stations balnéaires

Jacques Bainville, N.C., 1927.

La France présente un développement côtier d’environ 3.000 kilomètres. Il y en a un bon tiers qui est, comme on dit, « susceptible » de se transformer en stations balnéaires. Ce travail est en voie d’accomplissement.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 02/12/2021 -

Les deux rives

Jacques Bainville, L'Action française, 1912.

On parlera longtemps de la guerre des deux rives, du conflit qui met dans la vie parisienne la rive droite aux prises avec la rive gauche, parce qu’il en est des sujets de chronique comme des sujets de conversation, et que l’on ne renonce pas plus facilement aux uns qu’aux autres.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 13/11/2021 -

Une course de chars

Jacques Bainville, L'Action française, 1908.

Par un des plus beaux matins du bel automne qui s’achève, dans une des grandes forêts qui environnent Paris, j’ai vu un spectacle antique et nouveau. Sur les vieilles voies romaines transformées en pistes que gardaient des cavaliers au casque orné d’une crinière, des coureurs, montés sur des machines retentissantes, se disputaient des prix.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 11/11/2021 -

Les champs désertés

Jacques Bainville, La Liberté, 1929.

J’entendais déjà dire dans mon enfance que l’agriculture manquait de bras, de sorte qu’elle était plaisamment représentée sous la forme d’une Vénus de Milo. C’était un temps où l’on prenait beaucoup de choses avec légèreté. Aujourd’hui on ne rit plus.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 10/11/2021 -

Le testament du philanthrope

Jacques Bainville, L'Action française, 1931.

Le rire, selon certains psychologues, naît d’un contraste violent. Les caricaturistes le savent bien et l’un de leurs thèmes favoris, repris sous toutes les formes, est celui du naufragé ou de l’alpiniste qui, dans l’extrême danger, garde le souci des convenances. Encore le contraste doit-il être senti.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 06/09/2021 -

Dickens, rococo !

Jacques Bainville, L'Action française, 1911.

Il y avait bien longtemps que je n’avais lu du Dickens. J’ai voulu m’y remettre ces jours-ci, puisque, jusque sur nos théâtres parisiens, on rafraîchit sa renommée. Oh ! Désenchantement !

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 29/11/2022 -

L’arrière-garde du progrès

Jacques Bainville, La Liberté, 1929.

L’histoire des assurances sociales est comme celle du petit navire qui recommence pour peu que l’auditeur s’amuse. Mais elle ne peut être amusante, et même extraordinaire, qu’à la condition d’être dite succinctement.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 02/12/2021 -

L’État et le médecin

Jacques Bainville, N.C., 1929.

Le médecin occupe une place à part dans la société. Sa profession est la profession libre par excellence. L’avocat a besoin du Palais et des tribunaux, l’ingénieur d’une usine, l’écrivain de journaux et d’éditeurs. Semblable au sage antique, le médecin porte avec lui sa fortune qui est son savoir.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 17/11/2021 -

La Marseillaise devenue réactionnaire

Jacques Bainville, N.C., N.C..

La distribution des prix étant une des cérémonies les plus ennuyeuses que l’on afflige à l’enfance, à cause de la longueur des discours, j’envie les élèves de Louis-le-Grand qui ont eu la distraction d’un chahut. Ils ont eu le privilège de voir le général Nollet, en grand uniforme, arrêter de sa main les interrupteurs de M. Herriot.

Texte choisi et publié par Florent Descourtils, le 15/11/2021 -